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Communication de crise, ou crise de la communication ?

Les périodes de crise sont révélatrices. Elles sont par excellence des moments de dévoilement, des instants de vérité. Que ce soit dans l’espace public ou en entreprise, ce qui se murmurait se révèle au grand jour. Un monde tombe, un autre n’émerge pas encore. C’est l’incertitude. Celle qui fait tant peur aux marchés financiers et aux quidams que nous sommes.

Dans ces moments le premier réflexe du dirigeant est de rassurer à bon compte. Cellule de crise ou conseillers en communications concoctent les éléments de langage pour éviter la panique. Les mots sont choisis. Le ton est donné. Le leader entre en scène. Il parle.

Et puis… et puis parfois le résultat est mitigé. Le public a entendu le discours mais les mots n’ont pas convaincu. La confiance, condition de performance, n’est pas revenue. Pourquoi ?

Le messager est le message

A trop se focaliser sur le message on en oublie que, par temps de brouillard, le public cherche un phare, un guide pour l’aider à passer le cap. C’est surtout la crédibilité de l’orateur, plus que ses mots qui est regardée. Plus que jamais le messager est le message.

A force de vouloir rassurer par des arguments, on finit par inquiéter sur la capacité réelle du leader à nous guider vraiment. A-t-il l’étoffe ? Est-il congruent ? Il y a quelqu’un ? Finalement, peut-on LUI faire confiance ? C’est LA question.

S’il n’est pas convaincu, le public, les collaborateurs, les citoyens repartent avec leurs doutes et l’énergie qu’ils ont sera principalement utilisée pour se protéger et non pour avancer et faire face ensemble.

Quelle est l’alternative ?

Oser une prise de parole incarnée

Puisque la crise offre un moment de dévoilement comme nous l’avons dit, la solution est que le leader offre une parole elle aussi sans artifice, qui parte du meilleur en lui-même pour toucher le cœur du public.

Il ne s’agit pas d’avoir toutes les solutions techniques et les mots les plus choisis, mais d’incarner par sa présence un leader à la barre. Sans faux semblant : ni déni, ni dramaturgie.

Y-a-quelqu’un !

Le public rassuré sur la fiabilité du messager va vouloir collaborer pour faire face et trouver ensemble les solutions à la crise.

Et moi. Au moment d’annoncer des décision difficiles, ou lorsque je veux avoir un fort impact : est-ce que j’incarne ma parole ? Y a-t-il quelqu’un ?

Gonzague Burnod
Gonzague Burnod
Michelangelo Conseil
91 Boulevard Haussmann
75008 Paris
Conférences
Exemples de mission :
Révélez votre singularité : au service de la performance collective

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La prise de parole incarnée : « il y a quelqu’un ? »

Particulièrement lors des annonces ou décisions difficiles, le public n’attend pas que le leader parle bien, mais qu’il parle vrai. Quelles sont les clefs d’une prise de parole incarnée ?
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I have a dream ! : vendre autrement un produit, un projet, une vision

Qu’achète-on réellement lorsque l’on achète un produit ou lorsque l’on adhère à une vision d’entreprise ? Dès lors, comment communiquer pour susciter l’adhésion véritable ?
Séminaires
Exemples de mission :
Séminaire Vision : clarifiez, incarnez, déployez votre vision et faites de chacun, des ambassadeurs du changement.
Devenir des orateurs et des leaders influents et charismatiques : comment une parole peut tout changer. Acquérir les essentiels de l’art oratoire en adéquation avec la culture de entreprise et l’écosystème de chacun.
Révélez la Raison d’être de l’équipe et de chacun de ses membres : comment décupler la motivation et l’engagement individuel pour mieux travailler collectivement.
Dépasser les conflits par le haut : comprendre la mécanique conflictuelle liée au désir mimétique pour anticiper les tensions et réorienter les énergies au service de la performance collective.
Executive Coaching
Exemples de mission :
Réussir sa prise de poste au cours des cent premiers jours et l’arrivée en comité de direction
Entrainement au leadership oratoire : renforcement de la crédibilité de l’orateur, face à l’auditoire puis en en étant filmé. Travail sur le texte, l’improvisation, l’entrée en scène, le charisme, la voix…
Accompagnement de dirigeants en mode « Sparing partner » afin d’offrir un espace de confrontation, de réflexion et de discerner pour avancer sereinement
Recherche de sa plus haute valeur ajoutée pour se repositionner de façon optimale en interne (mobilité) ou en externe (outplacement)
Intervention pour dénouer par le haut une situation conflictuelle avec son N+1 en développant son Génie propre
Développement de l’estime et de la confiance en soi d’une personne neuro-atypique pour dépasser le syndrome de l’imposteur et libérer son leadership propre
Réalisation d’un 360° qualitatif, c’est-à-dire où j’interviewe personnellement les personnes afin de rechercher tout ce qui ne passe pas dans des formats de 360° standards
Executive Coaching
Les étapes :
Entretien exploratoire
En amont d’un coaching nous rencontrons toujours le futur coaché en face à face à l’occasion d’un entretien exploratoire gratuit et sans engagement de part et d’autre. Cette rencontre combine plusieurs objectifs :
  • Pour le coach, bien comprendre le contexte et les attentes du coaché… en s’assurant que ces attentes sont bien les siennes, autrement dit qu’il n’est pas sous contrainte (un coaching « prescrit » n’a que très peu de chances de succès)
  • Permettre au coaché de se familiariser avec l’approche et la personnalité du coach
  • S’assurer qu’il y a de part et d’autre la capacité et l’envie de travailler ensemble
Entretien tripartite

Si la phase de découverte est concluante, la deuxième étape est la mise en place d’un entretien tripartite qui réunit le coach, la personne accompagnée et son supérieur hiérarchique. Souvent, un membre de la direction des ressources humaines est présent dans l’entretien en tant que garant du processus. Là encore, cet entretien combine trois dimensions :

  • La personne accompagnée reformule ses objectifs de travail en présence de son n+1, qui à ce moment représente l’entreprise commanditaire du coaching
  • Le supérieur hiérarchique valide la pertinence des objectifs et peut éventuellement en proposer d’autres, à condition que le coaché les accepte et en fasse ses objectifs propres
  • Les trois parties prenantes de l’entretien réfléchissent ensuite au fil rouge principal et aux indicateurs de réussite du coaching

A l’issue de cette réunion, nous rédigeons un contrat qui reprend tous les éléments discutés lors du tripartite, sans oublier les aspects administratifs du coaching : la structure, la durée, le budget.

Le Coaching

Le coaching proprement dit peut alors commencer, sous forme de sessions d’une heure et demie espacées d’environ trois semaines.

Ces sessions ont lieu dans les bureaux de Michelangelo Conseil : sortir du contexte professionnel favorise le changement de perspective, et accélère le processus de transformation chez la personne accompagnée. 

La réunion de bilan & perspectives

Un point intermédiaire à mi-parcours est parfois demandé par l’entreprise, mais dans tous les cas de figure l’accompagnement se termine par une réunion de bilan qui réunit les mêmes acteurs qu’au départ. Voici les trois axes majeurs de cet entretien :

  • La personne accompagnée débriefe son parcours et fait le point sur l’atteinte des objectifs contractuels. Son supérieur hiérarchique donne son point de vue sur l’évolution constatée
  • Le coach exprime comment il a vécu sa mission et propose de passer en revue le fil rouge et les indicateurs de réussite fixés au départ.
  • Le coach pose les questions de l’après-coaching : quelle est la prochaine étape de carrière pour la coaché ? Comment ses responsabilités et son positionnement de leadership vont-ils évoluer ? Quelle utilisation l’entreprise va-t-elle faire de cette énergie transformée ou renouvelée ?

Les réponses ne sont pas toujours immédiates à ce stade, mais ce travail de projection a le mérite de rappeler que pour produire le maximum de valeur, un accompagnement doit s’inscrire dans la continuité.